La mosaïque est un art décoratif qui utilise de petits morceaux réguliers ou irréguliers de pierre colorée, de verre ou de céramique maintenus en place par du plâtre/mortier et recouvrant une surface. Son histoire remonte au 3ème millénaire avant JC, lorsque les mosaïques de galets étaient utilisées en Mésopotamie ; les mosaïques sur les murs et les plafonds sont devenues monnaie courante à l’époque classique, notamment à Rome. À l’époque chrétienne, cette technique a prospéré dans les églises byzantines, même si elle est tombée de mode à la Renaissance, même si des artistes comme Raphaël ont continué à la pratiquer.
Il existe deux manières de réaliser une mosaïque : la méthode directe, où les carreaux sont posés directement sur la surface finale, et la méthode indirecte, où la mosaïque est réalisée sur du papier ou du tissu puis appliquée sur la surface finale. La méthode indirecte est idéale pour les mosaïques comportant beaucoup de détails car elle permet à l’artiste de préassembler l’œuvre sur une surface plane et de poser des sections plus grandes en une seule fois. Il permet également de concevoir des mosaïques pour des surfaces courbes, telles que des coupoles.
Durant la période byzantine, l’art de la mosaïque développe un style plus personnel. Les personnages n’étaient plus de simples motifs mais représentaient des personnes, des animaux ou des saints. Un bon exemple est la mosaïque de l’empereur agenouillé dans l’église d’Ayios Dhimitrios, à Thessalonique (vers 400), tandis que les auréoles faisant ressortir le cercle de lumière entourant les têtes étaient courantes dans les mosaïques byzantines des VIe et VIIe siècles, comme dans une panneau dans l’église d’Ayios Georgios, Thessalonique. mosaic forms